Effectivement, à notre époque cela peut surprendre : quoi, des programmeurs offriraient le fruit de leur travail au lieu d'en tirer profit ???? Comment est-ce possible ? Ces logiciels sont-ils de qualité ???
Avant d'aller plus loin, il faut séparer deux cas :
Un auteur de logiciels, pour diverses raisons (envie de se faire connaître, d'être utile aux autres, etc...) décide de faire un logiciel gratuit. Tout le monde a donc le droit de le copier, de le donner à un copain, de l'utiliser sans rien devoir à personne. Attention, néanmoins, le code du logiciel reste la propriété de son auteur, il est donc interdit de le modifier.
Les logiciels proposés par AlexSoft sont tous des freewares, donc gratuits. Vous pouvez les télécharger et les utiliser sans restriction.
Egalement gratuits, ici l'auteur n'est même pas propriétaire de son code : vous pouvez le modifier à loisir, re-distribuer le logiciel modifié, à condition qu'il reste dans le domaine public, accessible à tous sans restrictions.
Un tel logiciel n'est pas gratuit. Il est distribué gratuitement, et on a le droit de l'utiliser durant 30 jours, après quoi il convient soit de l'effacer soit de payer son auteur. Ce logiciel est donc un logiciel commercial, mais distribué de manière différente (par Internet, BBS, disquettes et CDRoms, etc..) et donc avec des coûts de production faibles (pas d'emballage, pas de publicité, pas de détaillants, etc...) Evidemment, le système repose sur la bonne conduite des utilisateurs qui doivent payer leur shareware préféré. L'utilisateur y gagne puisqu'il a le temps d'essayer son logiciel, le prix est en général modique, et le contact avec l'auteur du logiciel est fréquent (par courrier, mail, téléphone). Les mises à jours sont généralement offertes à l'utilisateur d'un shareware.
Il existe une variante des shareware : les sharewares "à enregistrement". Ces logiciels sont bridés (pas de sauvegarde ou d'impression, utilisation bloquée au bout d'1 mois, etc...) et nécessitent un code donné par l'auteur pour fonctionner complétement. L'auteur incite donc l'utilisateur à payer pour avoir son logiciel. Malheuresement, souvent la bride évite un bon essai du logiciel.
Les sharewares ne sont pas des programmes au rabais : d'excellents jeux, comme DOOM, sont des sharewares. Des logiciels comme WinZip ou Paint Shop Pro également. Mais on peut trouver également en shareware un tout petit utilitaire super pratique qui ne va coûter que 50 francs !
On parle également de logiciel sous license GNU. (GNU Is Not Unix) Dans le monde UNIX (sur PC avec Linux notamment) ce type de logiciel est très répandu. Ils sont libres de droits, fournis avec le source, que vous avez le droit de modifier. Ils sont différents des freewares, et ne sont pas forcément gratuits. Un éditeur peut vous vendre un logiciel GNU (ex, Red Hat avec Linux) et fournit, en valeur ajoutée (ce qui justifie le prix), un service après-vente, une documentation, etc...
le Postware vous impose d'envoyer une carte postale sympa à l'auteur pour le féliciter, après quoi le logiciel est gratuit !
le Dongleware vous impose d'acheter un livre qui contient les codes pour débloquer le logiciel...
la version de démonstration est une version bridée du logiciel, vous permettant de l'essayer.